La grogue, ses types et leur impact sur l`organisme

Le terme «narcomanie» est directement lié avec la notion « narcotique » (qui provient du grec – celuis qui provoque la stupéfaction, la stupeur). Le terme «narcotique» a été utilisé pour la première fois pour désigner les alcaloïdes analogues à la morphine, les dérivés d`opium et leur analogues synthétiques. Aujourd`hui le terme « narcotique » désigne une substance psychoactive inscrite dans la liste de celles défendues pour l`usage commun.

 

Selon la description de l’Organisation mondiale de la santé: «la narcomanie» est une condition liée aux troubles psychiques, sur le fond d’un fort désir de prendre des substances psychoactives (y compris des médicaments) parmi celles interdites à l`usage commun, conduisant à une utilisation systématique, à des effets nocifs sensibles pour l’organisme à long terme. les conséquences. L’abus de préparations qui ne figurent pas sur la liste des “interdites” est appelé toxicomanie.

 

Les stupéfiants sont répartis dans les groupes suivants:

 

Opioïdes (opium, héroïne, morphine): la prise provoque un effet anesthésiant et relaxant, une euphorie. Ils provoquent une dépendance rapide, une attraction physique et psychique persistante. L`overdose est accompagnée de conséquences graves, dont la plus redoutable est le trouble du fonctionnement du centre respiratoire, l’asphyxie est la mort.

 

Psychotoniques (caféine, amphétamine, cocaïne): ils stimulent l’activité cérébrale et l’endurance physique pour une durée bien limitée, sur le fond d’une euphorie grave. Ladépendance psychique grave se forme extrêmement rapidement. Surr le fond d`overdose, la pression artérielle augmente, contribuant au développement de troubles irréversibles dans le cerveau, accompagnés d’invalidité / de décès.

 

Cannabioïdes (anasha, marijuana, haschisch): sur fond de relaxation générale, une sensation de relaxation accompagnée d’aisance et de désinvolture générale, la perception de la réalité est affectée, elle est modifiée par l’amnésie partielle ou totale. La prise est accompagnée d’une dépendance psychique grave. Ne conduisant pas à une surdose fatale, elle se manifeste pourtant par l’apathie, la désorientation spatiale, la peur des autres – une condition plus dangereuse se présente: la psychose cannabioïde, puis la dégradation de la personnalité.

 

Alcool (quel que soit le pourcentage d’alcool): une petite quantité a l`effet de débrayage et l`augmentation de la consommation d’alcool inhibent l’activité nerveuse supérieure, on observe le trouble de la démarche, de la parole. Il se développe une attraction psychique pour le “verre”, puis celle physique. La réduction des intervalles de sobriété entraîne une défaillance de plusieurs organes, une perturbation du fonctionnement des organes et des systèmes de l`organisme, entraînant sa mort.

 

Contenant de la nicotine (cigarettes, cigarette à bout de carton, narguilé): un narcotique couramment disponible et légalisé, dont le principal effet affecte les cellules nerveuses de l`organisme, avec un effet prédominant sur les neurones du cerveau. Extrêmement toxique (plus de dommages en combinaison avec des impuretés dans la fumée inhalée), les morts n’ont pas été enregistrées officiellement.
Tranquillisants (médicaments sur ordonnance): l’effet est similaire à celui de l’alcool, mais il s’accompagne d’une somnolence sévère, l`état comateux est bien possible. Une augmentation volontaire et incontrôlée de la posologie du médicament peut entraîner une perturbation de la relation cérébrale et le décès comme suite.

 

Barbituriques (cyclobarbital, phénobarbital): une dépendance physique se forme extrêmement rapidement, avec une attraction psychique prononcée. La prise perturbe les cycles biologiques, la peur de se trouver dans la société, l’agoraphobie se développe. L`overdose peut provoquer une dépression du centre respiratoire, souvent la mort arrive pendant le sommeil.

 

Benzodiazépines (diazépam, zolpidem, dormicum) – la dépendance psychique se forme rapidement. Par son effet, son impact sur l`organisme et son résultat, il est similaire aux barbituriques.

 

Hallucinogènes (divisés en trois sous-groupes principaux):

 

  • psychédéliques (mescaline, sels, LSD): leur prise affecte la pensée et la perception, le comportement s’accompagne de délire et de visions hallucinatoires. La mort sur le fond de laprise est extrêmement rare, souvent le décès est causé par des blessures au fond de la désorientation, des modifications de comportement et des troubles de la réalité spatiale (accidents de la route, noyade, chutes, etc.);
  • délirants (atropine, hyoscyamine, scopolamine): caractérisés par le développement d’une désorientation spatiale, accompagnés d’une amnésie fréquente, du développement de psychoses aiguës avec hallucinations et un délire verbal. Les overdoses sont rares, la mort par accident est plus caractéristique;
  • substances dissociatives (phencyclidine, kétamine, acide 3-hydroxyburyrique): il est propre la séparation des fonctions mentales des perceptions corporelles, le trouble du contrôle du corps, une immersion dans l’illusion d’un autre monde. Il provoque une attraction psychique persistante, accompagnée par la formation de “sa propre réalité”. Les overdoses sont extrêmement rares, une issue fatale est caractéristique pour les personnes qui utilisent les autres hallucinogènes.

 

Compte tenu des effets néfastes des substances psychoactives sur notre organisme, cette petite ligne est lissée – celle qui existe entre le médicament de guérison et le terrible poison. Leur administration contrôlée conduit à des résultats requis dans le traitement de diverses maladies graves, mais le dépassement de la dose et de la fréquence d’administration provoquent une forte dépendance accompagnée d’une “attraction débridée” entraînant la destruction du corps et de l’esprit. Même le médicament le plus efficace de la catégorie des «médicaments efficaces» peut devenir un «narcotique terrible».

 

Conséquences de la consommation de drogues: une altération grave du fonctionnement de l`organisme qui entraîne des problèmes plus graves:

 

  • influence sur le psychisme (intoxication, illusions, hallucinations);
  • inévitabilité de l`overdose (augmentation constante de la dose pour atteindre l’affect);
  • toxicité de la substance elle-même (cirrhose, sclérose en plaques, troubles de plusieurs organes);
  • le mode d’administration (phlegmon, thrombose, état septique);
  • destruction de la psyché (amnésie, imbécillité, démence);
  • troubles de l’instinct de conservation (blessure, chute d’une hauteur – sentiment de capacité à voler);
  • et ce n’est qu’une petite partie des troubles et des changements décrits.

 

Presque chaque personne peut devenir toxicomane – la vie est imprévisible … une personne qui devient toxicomane deviendra bientôt une malédiction et un fardeau pour toute sa famille et ses proches, mettant en danger sa sécurité et celle des autres … et tôt ou tard, elle passe toutes les étapes de dégradation entraînant ainsi son effondrement et par la suite …

Avec respect, l’équipe de la clinique MedicoMente!

 

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